La RSE, un vecteur de fidélisation et de confiance pour les salariés
La RSE, un vecteur de fidélisation et de confiance pour les salariés
Présenté par la CPME, le baromètre sur la perception de la RSE en entreprise pointe son impact sur l'attachement et le regard des salariés sur leur entreprise.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) apparait comme un véritable outil en termes de gestion des ressources humaines. C'est ce que démontre l'édition 2022 du baromètre* national de la perception de la RSE en entreprise, publié par le Medef. En termes de fidélisation des équipes, les chiffres sont sans équivoque.
« Le pourcentage de salariés se voyant toujours travailler dans leur entreprise à trois ans est de 70% et monte à 79% dans les entreprises qui possèdent une fonction ou un service RSE », est-il pointé dans l'étude. La présence d'une entité dédiée renchérit également la confiance des salariés dans leur avenir au sein de leur entreprise actuelle. 83% se déclarent en effet confiants sur ce point-là lorsque leur entreprise possède une entité RSE, contre 67% pour ceux qui travaillent dans une entreprise qui n'en a pas. Même tendance pour les salariés déclarant ressentir du plaisir à travailler dans leur entreprise : ils sont 60% dans les entreprises qui ne sont pas dotées d'une fonction ou un service RSE, contre 77% pour celles où c'est le cas.
La RSE est également un vecteur positif sur le regard que portent les salariés sur leur entreprise. « Comme en 2021, 89% des salariés jugent leur entreprise performante. Ce chiffre monte à 93% lorsque les salariés ont identifié une entité RSE », précise le baromètre. «Les résultats du baromètre démontrent encore une fois que l'engagement RSE contribue à améliorer l'image de l'entreprise et à fidéliser les collaborateurs», conclue l'étude.
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Par ailleurs, les priorités des salariés ont légèrement évolué par rapport à 2021. La qualité de vie au travail est jugée prioritaire pour 72% des salariés, en hausse de 4 points. De son côté, la « santé/sécurité » reste à un niveau très élevé, puisque près de 3 salariés sur 4 considèrent le sujet comme prioritaire.
*Etude réalisée par TNS-Sofres auprès d'un échantillon représentatif de 1500 salariés du privé