Comme suite à notre participation au CODEFI (Comité Départemental d’Examen des problèmes de Financement des Entreprises), sous la direction de Monsieur le Préfet Thierry COUDERT ce matin, les principales informations que nous avons reçues des instances Seine & Marnaise (URSSAF, DIRRECT,DDFIP), des Consulaires (CMA, CAgri.TC Meaux, TC Melun)

• Un report de 3 Mois de la Taxe audiovisuelle est actée
• La Banque de France 77 met à disposition des TPE/PME gratuitement l’outil d’évaluation financière OPALE et l’assistance d’un auditeur si besoin
• L’union des Maires de S&M se met à disposition des entreprises qui rencontreraient des difficultés pour obtenir des mandats de paiement afin d’intervenir directement auprés des Maires concernés
• Les TC sont actuellement en capacité de traiter les urgences via le Greffe

Par ailleurs, nous avons fait remonter deux problèmes de taille à notre Préfet et au Directeur de la banque de France :

1°) Pré-accord sur les PGE :

Il est clair que le PGE doit s’adresser aux Entreprises les plus fragiles et les plus impactées, représentées en majorité par des structures de 1 à 30 salariés. Hors, actuellement les Banques, qui manquent de visibilité sur la transformation des prêts PGE en Prêt amortissable à terme, nous demandent des éléments de trésorerie et de structure financière difficiles à évaluer dans cette période d’urgence  et d’inconnue.

Nous demandons de la bienveillance en particulier sur ces dossiers et une simplification pour l’obtention des pré-accords.

Le PGE n’est a priori pas conçu pour financer nos BFR dans le cadre d’une exploitation normale, mais bien d’injecter de la trésorerie dans nos activités pour qu’elles survivent au traumatisme économique qui se trame. Il ne doit en aucun cas « oublier » ceux qui en ont le plus besoin, les TPE.

2°) Nous avons appris par ailleurs récemment (confirmé par l’Union des Maires et les TC) que les Assureurs Crédit-Fournisseurs s’apprêtent à diviser par 2 les encours chez nos Distributeurs et Fabricants !

Cette situation est particulièrement inacceptable, les Entreprises qui pourraient reprendre leur activité dans de bonnes conditions de marchés seront de fait limitées dans leurs activités et contraintes de payer « au cul du camion », asphyxiant une reprise déjà compliquée au regard des contraintes sanitaires à maîtriser. Monsieur le Directeur de la Banque de France de Seine-et-Marne, déjà impliqué sur ce sujet à nos côtés, s’est saisi du problème.

Nous devons garder la tête froide dans cette période, et soyez assurés que l’équipe CPME 77 reste très active.

 

Stéphane SAJOUX

Président CPME 77